A chaque fois que nos pensées s’agitent sur le sens de notre vie, la raison de notre présence, ce que l’on doit faire ou ne pas faire, asseyons-nous en zazen, ou dans une posture stable qui s’équilibre entre détente et énergie.

Nous observons notre corps posé, et nous rendons compte que quoi qu’il se passe dans notre vie, quoi que l’on fasse, quoi que l’on nous ai dit, quoi que l’on pense, rien n’enlève la présence de notre corps en ce monde.

Nous avons notre place, nous n’avons pas à la gagner et nous n’avons pas besoin d’un effort intellectuel pour la chercher car elle est juste sous nos deux pieds.

Alors, comme une herbe ou une fleur qui est simplement posée là et s’accomplit en participant au monde sans rien faire, nous sommes posés là et participons au monde.

Il en va de même pour tous, au-delà de l’avis que l’on se fait de chacun.

Tout a sa place, tout est posé, tout est parfait, tout communie et s’équilibre.

Réaliser cela nous rend paisible, et rapidement, nos pensées reviennent et cachent cette simplicité. Alors il y a juste à s’asseoir pour se poser à nouveau parfaitement avec le monde.